Excellente brève de comptoir de François RantanPlanque à laquelle je souscris totalement. Cela fait plaisir de ne pas se sentir seul au monde sur ce point et de constater que je ne suis pas le seul blogueur à pouvoir poster avec 5 grammes d'alcool pur par litre de sang dans chaque doigt. Oui je sais cela ne s'applique qu'aux nouvelles technologies, au bondage et à l'onanisme, je suis dans mon monde des bisounours tout ce que vous voudrez, il n'empêche que je suis persuadé que sur le long terme c'est la tendance profonde, l'autonomie du cerveau vis-à-vis du blogueur. Inutile que je développe un argument, c'est mon petit nombril qui me l'a dit. Lisez absolument toute sa note, même les grumeaux, François on fait une beuverie là-dessus ?
"Personnellement, je le dis comme je le pète, je me dis à moi même que le salariat c'est has been. Il a eu ses fameuses trente glorieuses (ça c'est pour donner une dimension historique à mon propos). Il a aujourd'hui ses retraités confortablement pensionnés (bonjour Papa, bonjour Maman, bonjour ducon ;))
Je crois bien que tout ça, c'est comme Capri, c'est fini, et l'entreprise ainsi que le système auront désormais de moins en moins à offrir à leurs salariés. Oui car bien sûr, pour nous les fins limiers du zinc, les merdeux grandiloquents du medef, les schtroumpfs de la pensée économique, les statisticiens étriqués de la bite, c'est l'entreprise qui dans sa grande bonté offre aux salariés la richesse et non l'inverse. Que ce soit en termes de sécurité de l'emploi (je dis juste ça pour me foutre de la gueule des salariés d'Airbus), mais aussi en termes d'avantages annexes (ah les fameux parachutes dorés des caissières d'Auchan)... J'imagine sans rien connaître au sujet que même chez EDF, le comité d'entreprise ce n'est plus ce que c'était... :>>
D'un autre côté, je vois de plus en plus de gens créer leur propre emploi grâce aux nouvelles technologies. Bien sûr ces entreprises fonctionnent sans salariés, uniquement avec des éoliennes alimentées par les courants chauds des prouts somptueux sortis tout droit de nos trous du cul majestueux d'entrepreneurs, véritables usines à gaz pourvues des technologies de pointe les plus sophistiquées. Ne serait-ce que tous ces gens qui ont ouvert leur boutique sur ebay depuis leur salon... et qui en vivent, souvent mieux que dans leur ancien emploi de salarié. Et puis surtout n'oubliez pas que la petite Noelie atteinte d'une leucémie très rare a besoin d'une transfusion sanguine d'une personne de groupe "A" rhésus négatif (très rare)"
hoax de droite
2 commentaires:
Laissez Noelie tranquille, elle a bien existé, le courriel qui circule partait de bonnes intentions, mais aujourd'hui Noelie n'est plus...
http://www.hoaxbuster.com/hoaxliste/hoax.php?idArticle=15539
Les entrepriseurs sont des philanthropes, mais là ils en ont un peu assez des ces fainéants de travailleurs. Je les comprends. Tu leur offres la main, ils te bouffent le bras. Il faut leur montrer aux employé qu'on peut faire sans eux et qu'ils sont pas intérêt à trop demander.
À part ça, c'est amusant comme nos amis libéraux ne font que réveiller un marxisme bien enfoui en moi. Ils font tant d'efforts pour coller à la caricature qu'on fait d'eux qu'ils légitiment leurs critiques les plus virulents rien qu'un ouvrant leur gueule (ou leur blog).
(et un autre truc qui me fascine c'est à quel point ils dissimulent ou ignorent que l'industrie et son corrélât le prolétariat sont derrière le moindre de leurs gadgets; les emplois virtuels des nouvelles technologies n'existent que parce que des millions de chinois fabriquent des cartes mères et que des mercenaires miniers fouillent le sol australien pour y piocher de quoi faire tourner un Nokia/Caméra. ah! matérialisme, on aime pas quand tu t'insinues dans notre Deuxième Vie.)
Le truc de Noelie, c'est une tentative de lutte contre le spam par le spam? Si c'est le cas, c'est très malin. Maintenant on aura une chain letter qui nous demandera de donner notre moelle et une autre qui nous demandera de pas le faire. "Way to solve le problème!"
le web est un grand container à connerie. produisons! produisons!
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