Le lancement de Burning Crusade enflamme les jeunes

Ouais bon ben ça va, j'ai boulétté, j'ai bouletté on ne va pas en faire un drame non plus. Lachez moi les Nikes mega run, un peu. Errare humanum ouest. Je conçois qu'avec mon nouveau rôle super important de chef Internet de Nicolas, je ne peux plus me permettre ce genre de petite phrase débile indigne de ma nouvelle fonction prestigieuse qui vous fait tant rêver : soit j'explique vraiment longuement, soit je m'en tiens aux faits, et comme les arguments ça n'a jamais été mon fort, je préfère rester sur les faits.

En tout cas que les choses soient claires : je tiens à démentir le plus formellement possible la rumeur selon laquelle je serais un sous-marin villepiniste engagé pour torpiller la campagne de Nicolas. Ne vous fiez pas aux apparences! J'aime Nicolas de toute mon neuronne et si je lui fait du tort c'est jamais exprès! Je tiens également à démentir cette autre rumeur! Ce n'est pas vrai!

Alors oui je sais cette petite phrase comme ça, elle a l'air de rien, elle a l'air comme moi, innocente et naïve. Mais comme toutes les boulettes, elle vaut bien mieux qu'un long discours. A elle seule, elle définit l'ambitition du programme culturel de la droite.

Les empereurs grecs donnaient du boursin et des jeux, messieurs Peugeot et Michelin avaient leur équipe de foot, Chirac avait TF1 et la Star Ac, Typepad a Burning Crusade... L'essentiel est d'occuper les esprits. Alors oui je sais, ce n'est pas culturel en France de dire que "je préfère les jeunes qui jouent aux jeux vidéo que ceux qui s'engagent politiquement!" Mais c'est ma nature de rebelle intrépide! Je suis un dingue en liberté moi et quand je m'y mets, je peux être tout fou fou!

En tout cas, on ne le dira jamais assez, pour nous marchands, l'intérêt du consommateur passe avant celui du citoyen et du salarié. D'où la nécessité du travail le dimanche. D'où la necessité de la nuit des soldes. D'où le cynisme non assumé de ma boulette.