Comme je dis tout et n'importe quoi sur le sujet, je voudrais immédiatement expliquer cette affaire. Enfin quand je dis immédiatemment, c'est juste une façon de causer parce qu'il faut bien avouer que j'ai eu toutes les peines du monde à trouver à cyber café sur l'île de Sainte-Hélène.
Mes commentaires sur la boum vont suivre ce week-end, encore un peu de patience svp j'ai lu des centaines de notes, emails, appels par tel (grâce à mes supers pouvoirs je lis aussi des appels par tel)... et je finis ma réponse que je commence ici et que je finirai après.
- épuisé après la boum (on s'est couché à 22h15!!!), je vois la rédac de Sam.
- j'ai été blessé non pas par la critique que j'aurais parfaitement accepté si elle avait été positive mais par le fait que la critique ne disait pas du bien de moi. Sam ne s'est jamais intéressé à ce partenariat, nous avons tout fait avec Ouriel : les courses chez ED, les guirlandes de fanion papier, les tables sur les tréteaux, les rallonges pour la sono... L'arrivée de cette critique était je trouve déplacée de la part de quelqu'un qui ne s'implique dans rien et qui se contente de se gaver de pistaches. La critique est baisée mais le lard est difficile!
- aujourd'hui je mets plein de tirets, c'est pour mieux ordonner la confusion qu'il y a dans ma tête.
-à bout et exténué, harassé et épuisé, lessivé et crevé, d'avoir travaillé comme un smicard, je lui envoie un petit mot où je le traite de "asshole" (c'est ma manière à moi de démarrer les conversations). Michael à qui on n'avait rien demandé me renvoie un petit mot pour me demander si c'est vrai que j'avais traité Sam de asshole. Je lui renvoie un petit mot pour lui dire que je m'en fiche et que de toute façon, Sam c'est plus mon copain et qu'à la récré il va voir sa gueule. Sam qui est un cafteur me dénonce à la maîtresse. Je lui renvoie un petit mot pour lui dire que je regrette de l'avoir traiter d'asshole mais après je le regrette. Je suis parfois comme cela, un peu trop spontané, (c'est à cause de ma lésion au cerveau que j'ai eu de quand j'étais petit). Pour moi l'affaire est close et puis c'est la récré alors je m'en vais pour jouer au cow boy avec Ouriel
-je n'ai jamais demandé à la maîtresse de sanctions contre Sam même s'il m'avait piqué toutes mes billes.
-je regrette qu'il ait été licencié et suis persuadé que c'est la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres, aucun patron ne peut licencier un collaborateur pour un truc aussi bénin. En tout cas pas dans le monde des bisounours où je vis. Quelque part il l'avait dû le chercher en tout cas c'est sûr que sa note de vie scolaire était déjà catastrophique.
1. Michael a toujours été invité à ma boum. Deux jours avant la conférence Michael m'envoie un email me disant que comme il s'y est pris au dernier moment, il n'a pas trouvé d'épicerie ouverte pour acheter le magnum de Champomy. Alors du coup je lui dis que c'est pas la peine de venir que c'est mieux ainsi, aucun problème entre nous.
2. Six Apart n'a jamais boudé. Je ne comprends pas que des personnes puissent faire runner un tel bruit.
8 commentaires:
cette parodie est énorme
Je suis completement d'accord. Vive Loïque Jemeur !
Magnifique. Un des meilleurs billets publiés ici. Faut dire qu'avec cette retraite silencieuse à Sainte-Hélène, Loïque a dû affûter son clavier pour calmer son impatience. On touche plus à la vérité des personnages qu'en les écoutant (ou en les lisant s'ils vous appellent sur votre mobaïle). C'est le signe des meilleures parodies. Je propose Coluche président et Loïque ministre de l'Internet et des communications en tous genres.
le post le plus rigolo que j'ai lu depuis longtemps. j'en redemande avec gourmandise!
Cher Loïque Jemeur,
en tant qu'entrepreneur, je me dois de garder un certain anonymat car mes proches médisent sur moi également. Tous médisent. Amis, proches, très proches, voir mon chien, mais il ne parle pas le business language, donc je ne peux pas en être sûr. Il ne faut pas tomber dans une parano approximative, mais ciblée. Par contre, le poney de ma fille, c'est sûr, il médit.
Ancien HEC, je devine facilement votre jeu. Par l'affaire Sam Sethi (cela aurait pu être Same Botte ou Sam suffit. Qu'importe, je n'ai jamais été grand lecteur des publications d'ElviFrance), je lis clairement une façon d'introduire dans le jargon journalistique ron-ron des tâcherons français de la majeure partie des quotidiens, une première amorce du vocabulaire du business language.
Le mot "Asshole" en est un parfait exemple. Il faut expliquer aux français que s'ils ne veulent pas casser des ordinateurs en Inde ou au pakistan ou je-ne-sais-où, il ferait mieux de se lever plus tôt le matin et travailler pour apprendre l'anglais, la langue du business language.
Vous aurez noté de la part des tâcherons cités plus haut, qu'en tant qu'ignares, ils ont fait une traduction littérale: "trou du cul". Alors qu'il s'agit d'"enculé". Certainement, ils étaient appeurés de placer un mot plus grossier dans leurs colonnes et ont voulu garder un côté collégial digne d'enfants d'une cour d'école. Coincés de français. Mais grâce à vous, jamais on aura fait une traduction aussi importante du mot "asshole" dans les journaux et blog français. Certainement premier sur Google à l'heure qu'il est. Vous êtes un communicant, cela se voit. Mais c'est un bon début car "asshole" est beaucoup utilisé dans le business language. Je l'utilise souvent contre le poney de ma fille, d'ailleurs.
Si actuellement votre image est ternie, j'y vois, non pas une caballe ou une machination orchestrée, mais plutôt une sorte de malédiction récurrente des entrepreneurs qui écrivent tout gros ce que les gens écrivent en SMS.
Je suis aussi possesseur d'un BlackBerry. Serions nous frères? Mon vrai frère médit sur moi. Mais je crois intensément à cette malédiction du BlackBerry BlackPearl.
Cordialement.
Un entrepreneur français anonyme.
Ps: je ne suis pas venu au Web3 car actuellement je suis un peu à cours d'argent. Je n'ai toujours pas réussi à revendre ma société que j'ai rachetée, il y a 1 an. Mon banquier partenaire, qui n'est autre qu'un cousin éloigné de ma femme (et accessoire le père naturel de ma fille), me pousse à passer 20 heures par jour à trouver un racheteur pour récupérer son investissement avec une plus value, plus intérêt . Le métier d'entrepreneur n'est pas tout rose comme la crinière du poney de ma fille. Mais si j'étais un français normal sans ambition, je me contenterai d'avoir des SICAV.
Encore une fois super.
Re-re-bravo.
Et merci de ne pas s'arrêter en si bon chemin.
Au fait, ça t'a fait quoi de passer sur Canal+ ?
Et oui, ton blog était largement montré à l'écran dans l'émission Dimanche +, rubrique "Campanet".
Enculé?
C'est une insulte homophobe ça...(touche raccourci tidsui't hop hop hop: Lemeur est homophobe)(rrooooo c'te rumeur kitu)
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